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Qui parle?

En 2016, j’adopte la « Slow Fashion » et vous?

« A fresh generation are marching for revolution and they want to wear clothes that tell a new story. Let’s give it to them » Naomi Klein,
auteure canadienne, journaliste et activiste sociale.

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Suite à la parution du film « Demain », je me suis surprise à réfléchir à la façon dont j’avais envie de vivre … est-ce que faire / consommer beaucoup de choses rapidement est la meilleure façon de profiter de la vie?

Alors j’ai profité de la pause de fin d’année (après le stress des marchés et salons qui se sont enchaînés non-stop durant deux mois), pour réfléchir à mon mode de vie et pour redéfinir mes priorités.

Première constatation, comme le Bourgeois Gentilhomme faisait de la prose sans le savoir, je tentais déjà (à mon modeste niveau) de me rapprocher des nouveaux paradigmes exposés dans le film « Demain »: économie solidaire, proche de chez nous, privilégiant la qualité à la quantité, le fait-main aux séries, le respect de l’environnement et des ressources non renouvelables.

Par exemple, la plupart de ma garde-robe personnelle vient maintenant de chez des artisans, chaussures et accessoires compris.

Au niveau nourriture, je privilégie de plus en plus le fait-maison. Après le pain, les confitures, les sauces et les yaourts que je faisais déjà, j’ai découvert plein de nouvelles idées dans le programme « 20 days happy food » de Sweet & Sour que j’ai suivi à son lancement. (Si la cuisine vegan vous intéresse, c’est par ici)

Pour les déplacements, je m’efforce de monter à pied à l’atelier (avec une p’tite poussette de marché pour porter la laine!) -bon pas quand il pleut, je ne suis pas héroïque, je l’avoue. Pour les longs trajets, je vais presque toujours en transports en commun qui permet de travailler, lire ou rêvasser plutôt que de s’énerver dans les bouchons.

Mais on peut toujours faire mieux, n’est-ce pas? J’ai donc décidé pour cette année de prendre de nouvelles mesures:

  • Fini la journée-marathon sans une pause pour moi. Concrètement, j’ai suivi au mois de janvier le programme des 21 rituels de Joanne Tatham pour me créer un environnement qui me permette d’être sereine, de me sentir alignée et ancrée dans ma vie. (Si cela vous interpelle, allez jeter un coup d’oeil sur son site). 
  • Fini l’isolement chronique de l’auto-entrepreneure qui travaille seule dans son atelier. J’ai mis en route un Groupe De Partage (GDP) selon les conseils que donne Florence Servan-Schreiber (dans son livre Power Patate, si vous ne l’avez pas encore lu, c’est le moment!).
  • Fini la pression de tout faire parfaitement toute seule. J’ai donc choisi cette année de mandaté des spécialistes pour éviter de me prendre la tête avec ce qui n’est pas mon coeur de métier.
  • Fini la Maman disponible 24h/24h. Donc la nouvelle consigne est: si la porte est fermée, si je suis en train de me concentrer pour lire ou pour écrire, si je ne fais pas une tâche répétitive, prière de ne pas m’interrompre. La discipline n’est pas tout à fait acquise, mais j’ai bon espoir.

Et au niveau de mon activité de créatrice de mode en tricot, quoi de plus « lent »? Par exemple, entre deux week-ends de marché, la couturière, la pâtissière ou la potière vont refaire plusieurs articles. Moi, j’ai de la chance si je parviens à terminer un vêtement toutes les deux semaines!

Trêve de plaisanterie, la « Slow Fashion » s’oppose à la course en avant que nous impose le monde de la mode. Il s’agit de promouvoir une façon de s’habiller respectueuse des ressources, des matières premières et des traditions locales.

C’est ce qu’explique l’article de Maureen Dickson, Carlotta Cataldi et Crystal Grover paru le 7 mai 2011 dans notjustalabel.com sous le titre: « The slow fashion movement » [traduction « maison »]:

« La « Slow Fashion » n’est pas qu’un mouvement isolé et saisonnier, c’est un mouvement qui est en train de croître régulièrement et qui est vraiment là pour rester.

Le courant dominant actuel de la mode est relié à la globalisation, à la production de masse où les vêtements passent de l’étape du design à celle de la vente en quelques semaines seulement. Avec des détaillants qui vendent les toutes dernières tendances de la mode à des prix vraiment très bas, les consommateurs sont encouragés à acquérir plus que ce dont ils ont besoin. Mais cette sur-consommation est accompagnée d’un prix caché, et ce sont l’environnement et les travailleurs qui en portent le poids.

L’industrie de la mode contribue au défi actuel de la durabilité de nombreuses façons. Elle utilise actuellement un flux constant de ressources naturelles pour produire des vêtements de la « Fast Fashion ». De la façon dont c’est fait, cette industrie contribue constamment à l’épuisement des ressources fossiles utilisées par exemple dans la production et le transport des textiles et des vêtements. Les réserves d’eau potable sont aussi drastiquement diminuées pour irriguer les plantations de coton. L’industrie de la mode a également introduit, de manière systématique et dans de grandes proportions, les composants créés par l’homme tels que les pesticides et les fibres synthétiques, ce qui augmente leur présence persistante dans la nature.

Le résultat, c’est que certaines ressources naturelles sont en péril, et que les forêts et les écosystèmes ont été endommagés ou détruits pour la production de fibres. Ceci a eu pour conséquence des sécheresses, des désertifications et rien de moins qu’un changement de notre climat, ce qui affecte la société dans son entier.

Pour visualiser de manière simple le défi actuel de la durabilité dans l’industrie de la mode, la métaphore de l’entonnoir peut être utilisée. Elle démontre que si le comportement de consommation de l’industrie de la mode dans son entier, y compris les consommateurs, continue de croître à la même vitesse que maintenant, l’impact sur l’environnement social et écologique va aussi augmenter. Cela aboutira à une marge de manoeuvre très étroite pour l’industrie pour prendre en main ses impacts dans le futur et pour résoudre les défis auxquels la société est confrontée aujourd’hui. Cela est symbolisé par les paroi  en pente de l’entonnoir.

Utilisant cette métaphore, on peut arriver à la conclusion que si nous ne voulons pas « heurter les parois en pente de l’entonnoir », nous devons re-définir les pratiques actuelles de durabilité dans la société, y compris dans l’industrie de la mode. Ce changement, si il arrive, résultera probablement à un retour graduel à un équilibre où le comportement social n’est pas en conflit avec les ressources naturelles, et où l’industrie de la mode se souciera de ne pas compromettre la santé des gens et de notre planète.

La « Slow Fashion » représente toutes les choses « éco », « étique » et « green » dans un seul mouvement uni. Elle a été inventée par Kate Fletcher, du Centre for Sustainable Fashion, quand la mode était comparée à l’expérience de « Slow Food ». Carl Honoré, auteur de « In Praise of Slowness » dit que « l’approche « slow » intervient comme un processus révolutionnaire dans notre monde contemporain parce qu’elle encourage à prendre le temps de s’assurer d’une qualité de production, de donner de la valeur au produit et de prendre en compte les connections avec l’environnement. »

Pour que la « Slow Fashion » émerge en tant que modèle de développement durable de la mode, une équipe de recherche du « Master’s in Strategic Leadership towards Sustainability programme » en Suède recommande que les 10 valeurs de la « Slow Fashion » soient utilisées comme guide dans toute la chaîne de production. Ils ont examiné attentivement les actions positives que cela entraînerait et se sont aussi tournés vers les industries agro-alimentaires et du design pour s’inspirer.

Ces valeurs ne signifieraient pas qu’un ajustement de taille serait LA solution, mais que cela pourrait encourager la créativité et pourrait être adapté. Ils ont tenté de faire jaillir une conversation entre designers, manufacturiers, détaillants et autres acteurs dans le mouvement « Slow Fashion », conversation portant sur qui ils sont, où ils vont et comment leurs actions peuvent avoir un impact important. »

Je fais vos vêtement

Les 10 valeurs de la « Slow Fashion » sont représentées sur cette infographie (en anglais):

infographie_valeurs_slowf-c

Voici ma traduction « maison »:

  1. Voir l’image dans son intégralité
    Les producteurs de la « Slow Fashion » reconnaissent qu’ils sont tous interconnectés au système environnemental et sociétal au sens large, et ils prennent des décisions en conséquence. La « Slow Fashion » encourage une approche tenant compte des systèmes parce qu’elle reconnaît que leurs impacts sur nos choix collectifs peuvent affecter l’environnement et les gens.
  2. Ralentir la consommation
    Réduire les matières premières en diminuant la production peut permettre à la terre de régénérer ses capacités. Cela allégerait la pression sur les cycles naturels et donc la production pourrait être dans une dynamique saine avec ce que la terre peut produire.
  3. Promouvoir la diversité
    Les producteurs de la « Slow Fashion » s’efforcent de maintenir une diversité écologique, sociale et culturelle. La biodiversité est importante par ce qu’elle offre des solutions face au changement climatique et à la dégradation environnementale. Des modèles d’entreprise divers et innovants sont encourageants; des designers indépendants, de grandes maisons de mode, la filière du second-hand, le vintage, le recyclé, la mode en leasing, notre club local de tricot, les échanges de vêtements sont tous inclus dans le mouvement. Garder les méthodes traditionnelles de confection de vêtements et de textiles et les techniques de teinture vivantes donnent aussi du dynamisme et du sens à ce que nous portons et à comment cela a été fait.
  4. Respecter les personnes
    Participer à des campagnes et à des codes de conduite peut aider à assurer un juste traitement des travailleurs. Certaines marques ont rejoint l' »Asian Floor Wage Alliance », l' »Ethical Trading Initiative » et la « Fair Wear Foundation » parmi d’autres. Les labels supportent aussi les communautés locales en offrant des compétences en développement et en les aidant à faire du commerce, comme « Toms Shoes and Banuq ».
  5. Combler les besoins humains
    Les designers peuvent rencontrer les besoins humains en co-créant des vêtements et en offrant une mode qui a une signification émotionnelle. En racontant l’histoire derrière un un vêtement ou en invitant le consommateur à prendre part au processus de création, les besoins en créativité, en identité et en participation peuvent être satisfaits.
  6. Construire des relations
    La collaboration et la co-création assurent des relations de confiance et durables qui pourront créer un mouvement fort. Construire des relations entre les producteurs et les co-producteurs est une des clés du mouvement.
  7. Consommer local
    Les marques de la « Slow Fashion » se concentrent sur l’utilisation de matériel et de ressources locaux quand c’est possible et essayent de soutenir le développement du commerce local et des compétences.
  8. Maintenir la qualité et la beauté
    Encourager les design classiques plutôt que les modes passagères contribuera à la longévité des vêtements. Un certain nombre de designers de la « Slow Fashion » s’assurent de la longévité de leurs vêtements en faisant appel à une fabrication de grande qualité, en offrant des coupes tradionnelles et en créant de magnifiques pièces intemporelles.
  9. Viser la rentabilité
    Les producteurs « Slow Fashion » ont besoin de profits durables et d’augmenter leur visibilité sur le marché pour être compétitifs. Les prix sont souvent plus élevés parce qu’ils incorporent des ressources durables et des salaires justes.
  10. Etre conscient
    Cela signifie prendre des décisions basées sur les passions personnelles, une conscience de la connexion avec les autres et avec l’environnement et la volonté d’agit de façon responsable. Parmi le mouvement « Slow Fashion », de nombreuses personnes aiment ce qu’ils font et aspirent à faire la différence dans le monde d’une manière créative et innovante. »

[Pour aller plus loin et pour ceux qui savent lire l’anglais, je vous recommande le site Slow Fashion Forward.]

En tant que créatrice de mode en tricot sous la marque « ModeMaille », j’adhère  à ces 10 valeurs de la « Slow Fashion »:

  • Voir l’image dans son intégralité
    Je prends mes décisions en tenant compte du fait que nous sommes tous interconnectés au système environnemental et sociétal au sens large.
  • Ralentir la consommation
    Je ne cherche pas à produire toujours plus, mais à assurer la qualité qui pérennise les vêtements que je crée.
  • Promouvoir la diversité
    Je participe au dynamisme des savoir-faire humain en reprenant des méthodes traditionnelles de confection et en les améliorant sans cesse.
  • Respecter les personnes
    Je milite pour que l’originalité et la valeur de mon travail soit reconnues, notamment en soutenant le mouvement « Fashion Revolution ».
  • Combler les besoins humains
    Je m’efforce de répondre aux besoins de créativité, d’identité et de participation des personnes en leur proposant des vêtements originaux, qu’ils peuvent customiser pour se les approprier, voire même de les co-créer.
  • Construire des relations
    J’offre un accueil cordial, une écoute bienveillante et des conseils positivant pour sécuriser chacun(e) dans son choix.
  • Consommer local
    Je privilégie autant que possible les ressources locales, ainsi que le développement du commerce et du savoir-faire régional dans le choix de mes fournisseurs.
  • Maintenir la qualité et la beauté
    Je m’attache à une grande qualité de réalisation, à offrir des coupes traditionnelles revisitées et à créer des pièces intemporelles, originales sans être excentriques.
  • Viser la rentabilité
    Je défends des prix plus élevés pour pouvoir incorporer des matières durables, une grande qualité et une rémunération correcte.
  • Etre conscient
    Je prends mes décisions en me basant clairement sur mes passions personnelles, la conscience de notre interconnexion en tant qu’être humains et avec notre environnement et ma volonté d’agir de façon responsable.

Et vous, êtes-vous prêt(e) pour la « Slow Fashion »?

Les 10 valeurs de la Slow Fashion

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(Crédits photos)

 

 

 

 

 

 

Vidéo

Bienvenue dans l’univers de la maille créative!

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Combien vaut votre image?

Si vous êtes passé(e) par là, vous savez que chercher un emploi est un travail à plein temps. Il faut éplucher les offres d’emploi, décrypter ce que veut l’entreprise, faire des CV et des lettres de motivation au top, encore et encore.

Et quand enfin vous avez un entretien, et que vous entrez dans le bureau du recruteur, il va vous juger en … 2′. Peu importe vos diplômes prestigieux, votre expérience démentielle ou vous recommandations en béton, c’est sur l’image que vous renvoyez de vous-même que son opinion (bonne ou mauvaise) va se faire.

D’où ma question du début: à combien estimez-vous votre image? C’est ce que nous allons explorer tout de suite.

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Vous en avez assez de mouler votre grande taille dans des coupes improbables?

Hé bien moi aussi!
C’est vrai, la plupart d’entre vous ne  m’avez jamais vu, mais je dois l’avouer: je n’ai pas vraiment la taille mannequin. D’où le nombre croissant de clientes qui, en me voyant sur mon stand, me disent: « enfin, ici, je pense que j’ai une chance de trouver un habit à ma taille! ».

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Parce que bon, il faut être honnête, on dirait que les marques de prêt-à-porter se sont données le mot pour nous filer des complexes.

D’abord il y a les tailles qui sont de plus en plus aberrantes. J’ai deux filles grandes et minces (si si, je vous jure!). Elles font à tout casser les mensurations d’un 42 français (40 suisse: ça aussi ça m’énerve, pas vous?), hé bien la dernière fois que j’ai leur acheté un t-shirt, c’était du XL!!! Non mais, on est tombé sur la tête! Si elles mettent du XL, alors moi je dois mettre quoi, du XXXXXXXXXL??

Et ça ce n’est qu’un aspect du problème.

L’autre chose à ne pas perdre de vue, c’est que l’on ne conçoit pas pareil des habits destinés à une taille « mannequin », à une taille « standard » et à une « grande » taille. Il ne s’agit pas seulement d’élargir les emmanchures, ou de rajouter de la largeur, il faut aussi penser à mettre en valeur les avantages  & à gommer les roploplos disgracieux (comme dirait Bridget Jones).  Alors quand la cliente me dit: « vous n’avez qu’à me faire le même en plus grand », hé bien ce n’est pas toujours possible.

Alors que faire? J’ai décidé de proposer une mini-collection spéciale « grande taille ».
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Comment adapter votre style à l’automne? Les 3 propositions de l’Atelier TricotPassion

Vous avez un travail qui vous passionne, vous êtes efficace, mais vous êtes souvent exposée à des courants d’air? Ce pull léger en mohair taupe, à manches trois-quarts, vous protégera efficacement sans vous faire transpirer. Son dos croisé (et cousu), légèrement ouvert en bas et discrètement décoré de deux boutons artisanaux en verre de Murano sur les épaules laissera un souvenir inoubliable à vos collègues. Vous pouvez l’assortir à de discrètes boucles d’oreilles en verre et … bonne pause!

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La semaine est finie! Place aux loisirs, avec ce pull hyper-tendance type « sportswear » à deux poches. Il ne se prend pas la tête malgré sa découpe originale et son dos plus long. (Vous noterez les manches raglans qui font une allure folle aux sportives.) Parce qu’on a aussi le droit d’être classe (et d’avoir chaud) en vtt ou en promenade dans la campagne, sans oublier sa chapka ou son bonnet….

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Et pour finir, si vous êtes adepte des randonnées en forêt et de la cueillette des champignons, il vous faut absolument cette veste longue oversize. Son motif à damiers est très tendance et sa largeur vous permet d’ajouter une polaire dessous si le vent souffle (une fois le vent stoppé, ce mélange laine et lama pourra donner toute la mesure de sa chaleur). Attention, qui dit oversize dit slim en bas pour rééquilibrer la silhouette, en terminant par des chaussures adaptées aux sorties en forêt.

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Et vous, comment allez-vous affronter l’automne?

Ces designers-mailles qui comptent: Arne et Carlos

Aujourd’hui je vais vous parler d’un duo sympathique dont je connaissais les livres, mais que j’ai découvert dans l’excellente interview publiée dans mon nouveau magazine préféré: Flow  (Nr. 3): ARNE & CARLOS.

Pourquoi eux?

  • Parce qu’ils habitent une improbable vieille gare perdue dans la campagne, qu’ils ont retapée, avec un magnifique jardin luxuriant.
  • Parce qu’ils viennent d’un pays à la langue incompréhensible, mais qui m ‘a toujours fascinée (par la beauté de ses paysages, par son style de vie, par ses mythes) :  la Norvège.
  • Parce qu’ils ne sont pas « seulement » des designers de génie, mais parce qu’ils réalisent eux-mêmes tout ce qu’ils inventent -un peu comme moi donc (enfin, tout modestement hein).
  • Parce qu’ils savent partir de la tradition pour la mettre au goût du jour et donner l’impression que les vieux motifs norvégiens sont à la pointe de la mode.

Vous en voulez encore?
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Où il est question de tailles…

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Quand je cherche à comprendre les tailles de confection, que ce soit dans les magasins, sur un site de vente en ligne ou dans les catalogues de modèle, c’est toujours un grand moment de solitude…. rien ne correspond!

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Taille CH 36/38 – FR 38/40

Au début, j’ai essayé de m’en sortir en parlant des tailles de confection. Mais là encore, il faut toujours préciser si on parle des tailles européennes ou suisses!

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La famille Scrogneugneu à la foire

« T’es ronchon, t’es ronchonchon
Toi t’es fâché, toi t’es grincheux, toi t’es ronchon
Si t’es chafouin fais attention
Ou je t’emmène dans la maison des Ronchonchon »
(Chanson de Alexis HK )

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La famille Scrogneugneu visite un marché artisanal au printemps / en été. Marie-Ginette s’exclame:  « Oh regarde, c’est du tricot, c’est pour l’hiver, c’est pas intéressant. »

Moi: « Excusez-moi Madame, pourquoi le tricot c’est que pour l’hiver? »

Elle, en attrapant au hasard une manche (en coton): « Ben tout le monde le sait, la laine, c’est chaud, vous voyez bien ».

Moi: « Vous savez, Madame, le tricot c’est une façon d’entremêler les fils pour faire une étoffe, exactement comme le tissage. La chaleur de l’étoffe dépend des fils utilisés, par exemple dans cette veste-ci, j’ai utilisé du coton, donc c’est une fibre légère, aérée, idéale pour les temps chauds. »

Elle: « Ben non le tricot c’est avec de la laine, tout le monde sait ça, et la laine c’est chaud. »

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Création… création quand tu nous tiens!

Ah le plaisir de faire de ses mains, pour soi ou pour offrir…

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Aller dans un magasin et profiter du pouvoir de l’argent pour avoir tout de suite, sans effort, ce qui nous tente, c’est grisant.

Mais cela n’est rien par rapport à la caresse d’une idée; à la douceur du temps qui passe à chercher le bon modèle et  le fil parfait; à faire des essais; à créer un objet unique; à tricoter avec chaque maille un peu de notre personnalité et de nos humeurs; à découvrir les pièces qui s’assemblent comme par magie; à le/se faire admirer « oh c’est toi qui l’a fait? ».

Une partie très gratifiante de mon activité à l’Atelier est d’accompagner des groupes sur un bout de ce chemin de la création. Chacune (et chacun) est différent(e), Chacune (et chacun) a des ambitions et des satisfactions personnelles, Chacune (et chacun) apporte sont fil individuel pour tricoter des relations humains, chaleureuses et enrichissantes.

En voici quelques exemples:

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C’est l’printemps, bonjour bonjour les p’tites fleurs!

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Oui, oui, je sais, c’était déjà il y a quelque temps…. sur le calendrier. Mais pour moi, le printemps commence quand le beau temps arrive. Et plus particulièrement quand les fleurs commencent à sortir (comme ici le magnolia que je vois depuis mon atelier).

Et alors une furieuse envie de fleurs me prend:
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Une corolle d’arum blanche, délicatement soulignée de fleurs crochetées, d’un bord en guirlande et fermée par une fibule en bois fleurie.
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